Avant même de commencer à délivrer la moindre unité de produits, le bilan carbone de tout industriel est chargé, voire très chargé par l’empreinte carbone des matières, articles, composants, équipements, services et autres intrants nécessaires à ses opérations. C’est le « scope 3 amont » des émissions carbone, sur lesquelles les entreprises sont tout autant évaluées que sur les émissions de leurs opérations propres (les scopes 1 et 2). C’est d’autant plus un problème que la chaîne d’approvisionnement de la majorité des entreprises émet beaucoup plus d’émissions que son activité directe : en moyenne 11,4 fois plus selon un rapport CDP/BCG.
Le scope 3 étant par définition à  l’extérieur de leurs frontières, les entreprises sont confrontées à  deux difficultés majeures :
- évaluer de manière fiable leurs émissions sur ce périmètre : en 2021, seuls 9% des industriels interrogés par le BCG parvenaient à mesurer de manière exhaustive le scope 3.
- actionner les leviers incitant leurs fournisseurs à initier ou à accélérer une dynamique de décarbonation.
Le premier réflexe est de se tourner vers ses fournisseurs en durcissant les spécifications et les cahiers des charges dans les appels d’offre, considérant que trouver les solutions pour diminuer leur empreinte carbone est leur affaire.
La limite risque d’être vite atteinte, les objectifs par décret ne permettant en effet pas d’aborder l’ensemble des leviers (notamment ceux de mutualisation et d’optimisations opérationnelles). Une partie importante des potentiels demeure ainsi « cachée ».
Pour exploiter pleinement les potentiels et en tirer l’ensemble des bénéfices, la stratégie gagnante est la co-construction. Elle demande d’engager une démarche pro-active et collaborative avec ses fournisseurs « critiques » :
- travailler ensemble sur les pratiques et les contraintes respectives « client-fournisseur » afin de trouver des marges de manœuvre pour se caler sur le « juste besoin » – juste moins d’énergie consommée, juste moins de carbone émis des deux côtés – et trouver des bénéfices plus larges sur la refonte de certains composants ou process.
- partager les bonnes pratiques pour faire monter en compétence les fournisseurs les moins avancés et accélérer leur rythme
- co-innover sur la décarbonation et identifier des leviers de performance opérationnelle, de réduction des coûts et de différenciation marché qui vont largement au-delà de l’empreinte carbone
C’est pour accompagner les entreprises dans ces stratégies gagnant-gagnant que Mews Partners et Brainergies ont marié leurs compétences dans les systèmes de données, l’excellence opérationnelle et l’engagement des parties prenantes dans des parcours de décarbonation.
C’est l’offre « Low Carb’on-boarding » : une approche pragmatique et outillée reposant sur quatre « clés »
- Clé #1 : Adopter une approche segmentée en fonction de la typologie des fournisseurs
- Clé #2 : Etablir une mesure fiable des émissions du scope 3
- Clé #3 : Revisiter les pratiques internes pour intégrer pleinement la dimension CO2 dans chaque département de l’entreprise
- Clé #4 : Développer une approche collaborative avec ses fournisseurs stratégiques
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